Le jardin botanique est pour Genève un musée vivant et un poumon vert. C'est un lieu tant de science que de loisir, de conservation d'espèce, de documentation, d'exploration et de détente. Ce projet cherche à exprimer la multiplicité des visages de ce lieu et se décline sur et sous la terre.

En sous-sol, sur quatre niveaux, se trouve l'extension de l'herbier principal. La lumière y pénètre grâce à une tranchée qui, outre sa fonction de puits de lumière, se transforme en jardin vertical. Les murs y sont percés d'alvéoles accueillant des essences qui aiment la pénombre et l'humidité, une sorte de laboratoire végétal. En surface, un édifice reprend les dimensions du patio et accueille les activités publiques telles que café, magasin et espace d'exposition. Le langage formel des alvéoles y est également présent et renforce l'analogie entre les espaces de sous-sol réservés aux chercheurs et ceux destinés au public.

Concours – 5ème prix.